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Architecture québécoise : histoire, évolution et projets modernes
L’architecture québécoise trouve ses origines chez les colons français établis le long du fleuve Saint-Laurent dès le XVIIᵉ siècle. Ils construisaient des maisons rectangulaires d’un seul étage, coiffées d’un toit très haut et abrupt (parfois deux fois plus élevé que les murs) afin d’éviter l’accumulation de neige. Ce style, emblématique de la Nouvelle-France, est devenu par la suite un symbole fort du nationalisme franco-canadien. Aujourd’hui encore, on peut admirer dans plusieurs régions du Québec des maisons rurales en pierre et des églises qui perpétuent cette tradition architecturale.
Peu à peu, les influences françaises, britanniques et américaines se sont entremêlées aux exigences du climat québécois pour donner naissance à une architecture riche et diversifiée. Avant 1760, les édifices de la Nouvelle-France se reconnaissaient à leurs fenêtres à petits carreaux, leurs murs épais en moellons et leurs toits abrupts percés de lucarnes. Sous le régime britannique, dès le début des années 1800, le style néoclassique fit son entrée, illustré notamment par la cathédrale anglicane de la Sainte-Trinité (1800-1804), où colonnes et frontons rappellent l’Antiquité.
Au XIXᵉ siècle, le courant romantique favorisa un engouement pour les styles néo-médiévaux : la porte Saint-Louis (1878) et le château Frontenac (1892) incarnent ce retour à l’architecture du Moyen Âge, choisi pour accentuer le charme pittoresque de la ville de Québec.
Le XXᵉ siècle marqua l’émergence de mouvements modernes tels que l’Art déco, dont l’immeuble Price (1929-1931) demeure un bel exemple, avec ses formes géométriques épurées et ses bas-reliefs caractéristiques du style.
Parallèlement, la forte tradition religieuse a donné au Québec un patrimoine exceptionnel : plus de 122 édifices religieux sont classés monuments historiques et Montréal est surnommée « la ville aux cent clochers ». Pour protéger ce patrimoine, le gouvernement du Québec a désigné le Vieux‑Québec quartier historique en 1963, et le secteur a été inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1985.
Ce que représente l’architecture québécoise
L’architecture québécoise est le reflet vivant de l’identité et de l’histoire de la province. Les maisons de la Nouvelle-France traduisent à la fois l’attachement des colons à leurs origines normandes et leur ingéniosité face aux rigueurs du climat nordique : leurs toits escarpés, leurs murs massifs et leurs grandes cheminées assuraient protection et chaleur pendant les longs hivers.
Les influences françaises, anglo-saxonnes et les conditions naturelles se sont harmonieusement entremêlées pour donner naissance à une architecture allant des modestes habitations rurales jusqu’aux réalisations de renommée internationale.
Mais au-delà de son esthétique, l’architecture québécoise raconte une mémoire collective. Les nombreuses églises rappellent l’importance du catholicisme dans la formation de la société, tandis que les bâtiments publics et demeures seigneuriales évoquent l’organisation sociale d’autrefois. Aujourd’hui, l’architecture contemporaine du Québec continue de s’inspirer de cet héritage tout en l’interprétant à travers des valeurs modernes : la durabilité, la lumière naturelle et la transparence. La multiplication des murs-rideaux et des façades vitrées illustre parfaitement ce dialogue constant entre tradition et modernité.
L’architecture Québécoise aux temps modernes
Le Québec durcit progressivement ses codes pour aligner l’architecture sur des objectifs urbains et énergétiques beaucou plus stricts : la plus récente version du Chapitre I.1 – Efficacité énergétique du bâtiment du Code de construction s’appuie désormais sur le CNÉB 2020 (NECB 2020) avec des amendements propres à la province, ce qui rehausse les exigences de performance des nouvelles constructions et leurs systèmes mécaniques.
Parallèlement, la province a interdit l’installation d’équipements au mazout dans les bâtiments résidentiels neufs depuis le 31 décembre 2021, puis dans les bâtiments résidentiels existants depuis le 31 décembre 2023, accélérant l’abandon des combustibles fossiles pour le chauffage. Ces resserrements réglementaires s’inscrivent dans une stratégie plus large d’optimisation de l’espace urbain et de réduction de la consommation d’énergie. Un indicateur concret : les émissions liées au chauffage des bâtiments (résidentiel, commercial et institutionnel) ont diminué de 33,1 % entre 1990 et 2022 au Québec. Nous vous invitons à télécharger ce rapport passionnant ici!
Exemples d’architectures Québécoises d’aujourd’hui
Ces projets représentent un effort continu pour façonner des espaces urbains à la hauteur du savoir-faire québécois et des exigences croissantes en matière de performance énergétique et de durabilité. Ils témoignent d’une architecture contemporaine qui allie design, innovation et respect des codes de construction les plus récents, tout en s’adaptant aux réalités climatiques et culturelles du Québec.
Vous verrez que c’est par l’intégration de matériaux modernes et de systèmes pour l‘enveloppe du bâtiment avancés que ces réalisations contribuent à bâtir des environnements urbains plus résilients, efficaces et agréables à vivre pour l’ensemble des citoyens.
1. Édifice 300 Saint‑Paul à Québec

Situé au cœur du Vieux‑Port, ce bâtiment de bureaux modernisé associe un mur‑rideau haute performance à des panneaux opaques du système Multifaçades. Le mur‑rideau couvre principalement les étages supérieurs, offrant des vues panoramiques, tandis que les panneaux s’intègrent au contexte patrimonial.
2. Tour B3, Solar Uniquartier à Brossard

Cette tour de bureaux de 13 étages est entièrement enveloppée d’un mur‑rideau préfabriqué. Les modules préassemblés ont permis une installation rapide et une qualité constante. Le mur‑rideau pleine hauteur confère à la tour une silhouette épurée ; le vitrage haute performance minimise l’éblouissement et les pertes de chaleur tout en offrant une transparence exceptionnelle.
3. École secondaire Lasalle à Montréal

Dans ce projet scolaire, des murs‑rideaux STE‑6000 ont été intégré. Le vitrage maximise la lumière naturelle et crée un lien visuel avec le quartier. La façade est dynamique et reflètent l’esprit ludique, mais sérieux d’une école
4. Bibliothèque T.-A-.St-Germain à Saint-Hyacinthe

Cette bibliothèque municipale arbore un mur‑rideau sur deux étages occupant toute la façade avant. La paroi vitrée dévoile les espaces de lecture et inonde l’intérieur de lumière. Le vitrage solaire haute performance protège les livres et assure le confort des usagers ; la transparence est contrebalancée par des volumes opaques qui rythment l’édifice.
4. Tour à condo MaryRobert à Montréal

Situé à l’entrée du quartier Griffintown, le projet MaryRobert est formé de deux tours jumelles d’environ 250 unités chacune. Il sert de signal urbain et marque le début de la rue Peel. Les tours affichent des silhouettes élancées et jouent sur la dualité, combinant surfaces vitrées et matériaux bruts. Un socle commercial de 22 000 pi² anime le rez‑de‑chaussée et renforce la vitalité du quartier. Le système Multifaçades a principalement été utilisé pour répondre aux nouvelles normes du bâtiment.
5. Théâtre Snowdon rénové en condominiums à Montréal

Voici un exemple de rénovation d’architecture québécoise afin d’optimiser l’espace, la fonction et la performance du bâtiment. Ce théâtre a été transformer, mais conserve la façade et la marquise d’origine, tandis qu’une extension contemporaine en Multifaçades intègre des vitrages et des panneaux isolés pour assurer l’efficacité énergétique et le confort.
5. Poste de police et palais de justice de Lévis

Ce bâtiment institutionnel incarne l’architecture québécoies moderne. Construit pour la ville de Lévis, cet emblène combine fonctions policières et judiciaires. L’enveloppe optimise le confort des usagers et répond aux exigences strictes d’un poste de police et d’un palais de justice.
6. Hôtel Marriott à Brossard

Les hôtels sont dans toutes les grandes villes modernes. Comment les adaptent ils à leur culture architecturale? Situé au Quartier DIX30, les plus hauts étages de cet hôtel sont dotés de panneaux Multifaçades créent un jeu de rythmes et améliorent l’efficacité énergétique
7. Sheraton à Laval

L’industrie de l’hôtellerie doit se conformer à culture et normes énergétiques très rapidement.
Cet hôtel est fait un retrofit à cet effet et la façade a été reconfigurée avec des modules du Multifaçades combinant panneaux opaques performants et surfaces vitrées, ce qui modernise l’esthétique et rehausse les performances thermique et acoustique, tout en maintenant les opérations de l’hôtel.
8. Centre de soccer à Saint-Michel

Inauguré en 2015, ce centre sportif de 12 600 m² fait partie de la requalification d’une ancienne carrière en parc écologique. Il associe des murs‑rideaux à des panneaux en zinc et à un toit en bois lamellé croisé (CLT).
9. Poste de police central de Québec

Le poste de police central de la ville de Québec est un bâtiment de six étages totalisant 31 785 m². Plus de 17 815 pieds carrés de murs rideaux STE‑6000 y sont intégrés ainsi que du vitrage pare‑balles pour certaines zones sensibles. L’équipe a travaillé sur l’enveloppe extérieure et les cloisons intérieures, créant une continuité entre les espaces vitrés et l’architecture contemporaine.
10. Usine de nutrition Jefo à Saint-Hyacinthe

Le siège social de Jefo combine innovation et efficacité. Ses ailes principales sont vitrées à l’aide du mur‑rideau STE‑6000, tandis que des sections Multifaçades en panneaux métalliques blanc et gris apportent contraste et opacité. Des brise‑soleil horizontaux filtrent la lumière directe et réduisent les gains thermiques, illustrant une approche bioclimatique.
L’architecture québécoise a tellement évoluée!
L’architecture québécoise est le produit d’un métissage culturel et climatique. Des maisons à toit pentu de la Nouvelle‑France aux immeubles Art déco et aux bâtiments contemporains en verre, elle exprime autant l’héritage franco‑canadien que l’ouverture à la modernité. Nous espérons que ces projets vous ont inspiré! Ils marient murs rideaux et panneaux métalliques, respectent les contextes historiques et répondent aux enjeux actuels de transparence, de performance énergétique et de durabilité.
En célébrant la lumière et la variété des matériaux, ces réalisations contribuent à écrire une nouvelle page de l’architecture québécoise et font rayonner le savoir‑faire local.